vendredi 30 mai 2014

Sextile Uranus Pluton, chronique


Les années 90 sont le moment de l'apparition d'internet, avec lui, apparaît un usage de l'ordinateur qui prend vite un essor universel. On voit également apparaître la téléphonie mobile. Il pourrait être intéressant d'étudier le thème de la musicienne Bjork qui a incarné ce tournant du numérique dans le domaine artistique de masse, avec toutefois une personnalité affirmée et une belle indépendance. Les films "trainspotting" de Danny Boyle, "peut être" de  Cédric Klapish, sont également de bons indicateurs de ce que furent les années 90, et par suite le sextile Uranus Pluton.

Il est important de noter qu'à l'apparition d'internet, il s'agissait d'une structure totalement décentralisée, il n'y avait pas de site phare. Ca n'est que lors du carré Uranus Pluton (à partir de 2008) que Google et Facebook devinrent des passages obligés.

Cette structure décentralisée fit rêver chacun de démocratie réelle, de débat citoyen, de liberté d'expression, d'essor du savoir, de créativité. Le site myspace, qui disparut avec le carré proposait à chacun de créer une page à son image, avec quelques conventions minimales, mais un maximum d'options et de customisations possibles, allant jusqu'à un accès au code.

C'est en 2005 en France qu'on a vu en quoi la liberté fournie par internet mettait en péril les projets de l'élite, avec un référundum (constitution européenne) qui fut orienté par un débat généralisé sur les "forums" des espaces de publication fournis à tous. A partir de 2008, des filtres systématiques seront appliqués aux publications des particuliers limitant l'impact à une dixaine de clics contre 300 avant le carré Uranus Pluton.

vendredi 23 mai 2014

Kriya Yoga

Svadhyaya est un des trois principes du Kriya Yoga qui est une méthode destinée à briser les liens du karma. Le sanskrit lui même désigne l'étude des textes et chants sacrés. Mais Swami J et Gary Kraftsow étendent le concept à l'étude de soi.

Les enseignements bouddhistes que j'ai reçu indiquent aussi le chemin d'une attention de tous les instants.  Ayant pratiqué cette attention, l'extension des yogis américains me parle bien. En effet cette attention est un facteur crucial de prise de direction. On constate vite que les colorations de tous nos gestes portent du fruit.

Le Svadhyaya de Gary Kraftsow étendu à des repères psychologiques et comportementaux me semble un peu racoleur (suffisament proche de la psychologie en général, mieux reconnue comme une science que le yoga) mais en même temps c'est une échelle de temps à laquelle j'avais tendance à renoncer étant donnée la difficulté qu'on peut avoir à la contrôler. Il est plus facile de charger le geste de poser la tasse ou le stylo plutôt que gérer les pensées générées lors d'une conversation.

Je réalise aussi à la lecture de ces textes que svadhyaya désigne une étude pas une transformation volontaire.  Même si la transformation se produit naturellement il semblerait important de bien accepter d'être dans une étude c'est à dire simplement se laisser *voir*.

L'acte de voir est l'acte créatif. Swami J précise cependant qu'il s' agit aussi de replacer dans le contexte des enseignements. Étant donné mon investissement dans ceux ci je suppose que je ferais mieux de ne pas insister là dessus.

Le yoga sutra indique également le fait de cultiver une pensée contraire lorsque nous prenons une autre direction que celles des yamas et niyamas.

J'avais abandonné cette pratique lorsque j'avais constaté combien elle pouvait dériver vers un jugement de soi. Dans ce cas la pensée contraire n étant pas douce c'est elle qui est contraire au yama de non violence.

2016
La pratique de la pensée contraire est un rajout de samskara. Le rajout de pensée n'est donc pas à proprement parler "contraire" mais simplement dans la direction qu'on se propose de suivre. Oublier le côté relatif de la pensée contraire est important. Prendre la direction de la réalisation et de la délivrance, peut être constant et absolu.



Astrologie Mondiale, Introduction

Lorsqu'on est face à l'astrologie mondiale, on est face à un choix. Il s'agit de choisir de croire à l'histoire ou de croire à l'astrologie. Mais si on examine les deux avec attention on s'apercevra que ni l'un ni l'autre n'est une croyance. Cependant l'un comme l'autre sont sujets à être la source de fausses informations.


C'est un peu en voyant l'histoire me mentir avec évidence que j'ai choisi de donner plus de crédit à l'astrologie. Il m'a semblé en effet de mon vivant constater que l'astrologie était plus proche de la réalité de mon vécu que ce que pouvait en dire l'histoire.


Pourquoi faut-il une foi inébranlable dans l'étude de l'astrologie mondiale? Parce que nous ne savons rien de ce qui se passe dans le monde. En revanche nous savons ce qu'il se passe dans le ciel.


En fait l'étude de l'astrologie mondiale est fortement liée à une capacité de voir dans le microcosme, le macrocosme. Car lorsque nous sommes dans l'absence de données par rapport à un macrocosme, il peut être utile de voir en quoi ce macrocosme influe sur notre microcosme.


Etant constamment en prise avec de fausses d'informations sur le macrocosme nous sommes face à une nécessité de rétablir la réalité des événements tels qu'ils sont en observant les choses du monde plutôt que de toute source d'information erronée.


En matière de source d'information erronée l'astrologie est beaucoup moins performante que les médias de masse.


Une fois écartées les grandes sources de mensonges il s'agirait de trier aussi les sources d'erreur. On observera alors facilement que le plus difficile dans la gestion de l'erreur c'est de s'émanciper de ce qu'on nous a dit sur le monde. Aussi il semblerait qu' étudier autre chose que le vécu soit extrêmement périlleux.